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Bretagne : comment cette ex-enseignante a construit un petit empire immobilier
Pour beaucoup, vivre de ses investissements locatifs tient du doux rêve, un rêve qui devient de plus en plus inaccessible à mesure que les conditions d’octroi d’un prêt immobilier se durcissent. Et pourtant, les réussites sont possibles comme l’atteste l’histoire incroyable de Christelle Félix relatée par Le Parisien, ancienne professeure des écoles, qui au fil des ans s’est construit un patrimoine immobilier qui ferait pâlir d’envie certaines régies.
« J’étais en quête de sens, je voulais reprendre ma vie en mains car je sentais que je n’étais pas à ma place dans mon métier », affirme l’ancienne enseignante. Victime d’un burn-out en 2013, elle décide de se reconvertir. Propriétaire d’un deux-pièces à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), elle se donne pour objectif « de remplacer (s)on salaire d’enseignante, d’environ 1.900 euros brut par mois, par des revenus équivalents issus de loyers nets de charges et d’impôts ».
Rigoureuse, elle réalise plusieurs études de marché pour choisir le bon emplacement où investir avant de jeter son dévolu sur Brest, non loin de l’université. L’enseignante franchit le pas. Elle vend son appartement boulonnais 275.000 euros et achète une maison de 160 m2 pour 410.000 euros (dont 160.000 euros de travaux) qu’elle divise en sept appartements.
Son investissement se révèle rentable en quelques mois. « Ce n’est pas de tout repos, la rentabilité n’est pas immédiate, il m’a fallu beaucoup apprendre mais mes revenus nets, après paiement de la mensualité de prêt et des charges, sont supérieurs à mon salaire d’institutrice et je ne paye pas d’impôt sur le revenu », indique-t-elle.
Bien étudier la fiscalité immobilière
Son secret : une excellente connaissance de la fiscalité immobilière. « Contrairement à ce qui m’était conseillé, j’ai choisi d’acheter en nom propre et non pas par le biais d’une société […] cela évite des frais et des contraintes administratives inutiles. J’ai choisi aussi de louer en meublé à l’année à des étudiants. J’aurais gagné plus d’argent en faisant de la location saisonnière mais c’était fiscalement plus aléatoire et pas dans mes valeurs », ajoute-t-elle.
Depuis, Christelle a investi avec son compagnon dans trois autres projets, portant son portefeuille immobilier à 23 appartements. Comme la rappelle Le Parisien, le couple a rejoint le club très fermé des 3,5 % de ménages propriétaires de plus de cinq logements, qui possèdent à eux seuls plus de 50 % des logements mis en location par des particuliers en France, selon l’Insee.